Les efforts des dirigeants semblent se porter aujourd'hui sur le tandem Ben Arfa - Koné
Le week-end a-t-il servi aux dirigeants pour réviser leurs dossiers avant de passer à du concret ? À neuf jours de la reprise, il s'est agi pour eux de potasser concrètement sur leur "BAK", entendez le sujet Ben Arfa - Koné, coefficient 27. 27M€, évidemment.
Dans l'attente d'une avancée significative, voire d'un déverrouillage sur le sujet Kim, leurs efforts semblent se concentrer sur les deux attaquants, lyonnais et niçois. Il y a deux épreuves essentielles dans leur approche : la première porte sur les finances ; l'autre sur les négociations, notamment avec Jean-Michel Aulas, fin stratège en la matière.
Que sait-on aujourd'hui ? Les exigences des présidents Aulas et Cohen montent à 15 M€ pour Ben Arfa, 12 M€ pour Koné. Pour autant, une partie semble bien avancée. On sait depuis une dizaine de jours, que Koné et l'OM se sont mis d'accord pour un contrat de quatre ans. Les discussions sont donc dans la dernière phase, à savoir les négociations de président à président. Pape Diouf doit convaincre le président niçois de réviser ses prétentions à la baisse, en lui faisant admettre que le prix de l'Ivoirien ne correspond pas à celui du marché. Du côté du Ray, on avance que Koné a réussi sa meilleure saison, a inscrit 14 buts. Il pèse 95 matches de L1 et un attaquant de ce niveau a une valeur sur laquelle on ne discute pas, sauf en incluant Carrasso dans la transaction.
Pour Ben Arfa, c'est plus complexe. En rupture relationnelle avec les cadres du vestiaire lyonnais (Coupet, Govou, Squillaci), il a terminé la saison sur le banc. L'enfant de Clamart, considéré comme le joueur le plus talentueux de sa génération, n'a pas prolongé son contrat courant jusqu'en 2010. L'arrivée de Claude Puel à Lyon ne devrait pas bousculer son désir de changer d'air. Ben Arfa a besoin d'un nouveau cadre de travail et Éric Gerets est à même de lui donner les clés pour s'épanouir autrement.
Pour l'OM, l'investissement est de taille. Au-delà du montant du transfert, il s'agit d'assumer un salaire estimé à 200 000 euros mensuels. Selon certaines sources, les divergences porteraient sur ce point, car le joueur souhaiterait en net ce que le club lui propose en brut. L'OM peut-il se le permettre ? Dans quelques jours, le départ de Nasri à Arsenal sera officialisé et allégera considérablement la masse salariale du club. Par ailleurs, l'OM reste aussi attentif à la décision de Djibril Cissé.
Pour autant, il n'est pas certain que tout soit réglé avant la fin du premier tour, c'est-à-dire le 25 juin, date de la reprise. Sur ces sujets sensibles, il y a de fortes chances que l'OM soit contraint de passer l'oral. Et celui-ci peut durer jusqu'au 31 août.
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